lundi 15 octobre 2012

COSIM : L’imam Cissé Djiguiba exhorte les religieux à la réconciliation


L'imam Cissé Djiguiba

La paix et la réconciliation nationale étaient au centre de l’atelier de formation de la section  du Conseil supérieur des imams (Cosim) de Grand-Lahou qui s’est déroulée le week-end dernier, à la grande mosquée de ladite ville.
Pour la circonstance, le Cosim a dépêché l’imam Cissé Djiguiba pas instruire ses confrères imams sur la nécessité de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Et surtout le rôle des guides religieux  dans le processus. Après avoir défini la réconciliation et ses enjeux, il a insisté sur la réconciliation intra-religieuse et inter-religieux.
S’agissant de la réconciliation intra-religieuse, l’imam Cissé Djiguiba a souligné qu’entre musulman, il faut transcender les différences et se réconcilier. A l’en croire, il s’agit à ce niveau de faire en sorte que ces religieux soient nantis de méthodes et de message de réconciliation et « partent vers les populations quelque soit leur appartenance ». « C’est de cela qu’il s’agit pour une réconciliation vraie et sincère », a martelé le leader religieux.
La réconciliation inter-religieuse, selon lui consiste à se réconcilier avec les autres religions. « Ceci ne peut être visible que si nous religieux, nous nous mettons ensemble pour appeler nos populations à la paix, à la cohésion sociale et à réconciliation », a-t-il souligné.
Parce que chaque communauté doit apporter sa pierre à l’édification du pays dans la paix, la fraternité et la solidarité, il a invité à pratiquer les vertus sans lesquels, un pays ne peut être solidement bâti.
« Nous sommes certes différents, mais cette différence ne doit pas être un frein mais une richesse pour construire un pays dans l’harmonie et le bonheur partagé », a-t-il conclu.
Après avoir salué cette initiative, le député de Grand- Lahou, Djaya Jean s’est réjouit que cette formation soit déclinée dans toutes les localités de son département. Car, a-t-il poursuivi, on ne peut rien bâtir sans la paix et la réconciliation. Selon lui, la paix et la réconciliation doivent être au centre de toutes nos activités. « Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara en fait une préoccupation, un élément important de son programme de gouvernement. Il faudrait que tout le monde adhère à ce processus », a soutenu le député.
Il faut noter que les imams ont également été formés à la prévention et à la résolution  des conflits.
CHEICKNA D. Salif



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