L'imam Cissé Djiguiba |
La
paix et la réconciliation nationale étaient au centre de l’atelier de formation
de la section du Conseil supérieur des
imams (Cosim) de Grand-Lahou qui s’est déroulée le week-end dernier, à la
grande mosquée de ladite ville.
Pour
la circonstance, le Cosim a dépêché l’imam Cissé Djiguiba pas instruire ses
confrères imams sur la nécessité de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Et
surtout le rôle des guides religieux
dans le processus. Après avoir défini la réconciliation et ses enjeux, il
a insisté sur la réconciliation intra-religieuse et inter-religieux.
S’agissant
de la réconciliation intra-religieuse, l’imam Cissé Djiguiba a souligné qu’entre
musulman, il faut transcender les différences et se réconcilier. A l’en croire,
il s’agit à ce niveau de faire en sorte que ces religieux soient nantis de
méthodes et de message de réconciliation et « partent
vers les populations quelque soit leur appartenance ». « C’est de cela qu’il s’agit pour une
réconciliation vraie et sincère », a martelé le leader religieux.
La
réconciliation inter-religieuse, selon lui consiste à se réconcilier avec les
autres religions. « Ceci ne peut
être visible que si nous religieux, nous nous mettons ensemble pour appeler nos
populations à la paix, à la cohésion sociale et à réconciliation »,
a-t-il souligné.
Parce
que chaque communauté doit apporter sa pierre à l’édification du pays dans la
paix, la fraternité et la solidarité, il a invité à pratiquer les vertus sans
lesquels, un pays ne peut être solidement bâti.
« Nous sommes
certes différents, mais cette différence ne doit pas être un frein mais une
richesse pour construire un pays dans l’harmonie et le bonheur partagé », a-t-il conclu.
Après
avoir salué cette initiative, le député de Grand- Lahou, Djaya Jean s’est réjouit
que cette formation soit déclinée dans toutes les localités de son département.
Car, a-t-il poursuivi, on ne peut rien bâtir sans la paix et la réconciliation.
Selon lui, la paix et la réconciliation doivent être au centre de toutes nos
activités. « Le chef de l’Etat,
Alassane Ouattara en fait une préoccupation, un élément important de son
programme de gouvernement. Il faudrait que tout le monde adhère à ce processus »,
a soutenu le député.
Il
faut noter que les imams ont également été formés à la prévention et à la résolution des conflits.
CHEICKNA D. Salif
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire