lundi 8 juillet 2013

Crise post-électorale : Ouattara appelle le FPI à “demander pardon aux victimes”




A la clôture de la visite d’Etat dans la région des Savanes, le Président Alassane Ouattara a appelé, ce lundi 8 juillet, à Korhogo, le Front républicain ivoirien (Fpi) de l’ex-président Laurent Gbagbo à « demander pardon aux victimes » de la crise postélectorale.
Depuis la cité du Poro, le Chef de l’Etat a « invité le Fpi à rentrer dans le processus de paix. » Car pour lui, « nous ne voulons plus d’exclusion en Côte d’Ivoire ». Poursuivant, le Président Ouattara a demandé au Fpi d’avoir la force de « demander pardon aux  parents des victimes » pour permettre à ces derniers de faire leur deuil.
A l’adresse du Fpi, Alassane Ouattara a demandé un geste d’humilité pour la cause de la paix. «  Ceci est indispensable. Dans notre culture, on nous dit que le pardon grandi. Je sais que les ivoiriens sont prêts à tourner la page. Ils attendent ce geste d’humilité de la part du Fpi », a-t-il dit.
Ce geste, selon lui, doit permettre à la Côte d’Ivoire d’aller plus en avant dans la réconciliation et le rassemblement de ses filles et fils. Et faire en sorte que le pays sorte du cycle de violence qu’il a connu.
Abordant la liberté d’expression et de penser, le Chef de l’Etat s’est réjoui qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire cela soit une réalité reconnue de tous, y compris les Ong internationale. « Depuis que nous sommes arrivés à la tête du pays, aucun ivoirien n’a été tué pour son opinion, son origine ou sa religion », a-t-il justifié. Et de préciser : « Oui certains qui ont fait l’amalgame entre le journalisme et le militantisme se sont retrouvé brièvement en prison. Mais à la date d’aujourd’hui aucun journalisme n’est en prison en Côte d’Ivoire ».
Pour Alassane Ouattara « chacun de nous doit tourner la page et les ivoiriens en ont besoin ».
« La sécurité est revenue. La paix doit être durable pour nous permettre de bâtir ensemble une nation forte, au-delà des régions, des religions et des ethnies. Vivre ensemble est la plus belle des choses dans un pays », a-t-il conclu.

CHEICKNA D. Salif

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