Christopher Fomunyoh, Directeur-Afrique NDI |
Présent en Côte d’Ivoire
dans le cadre des activités de l’Institut national démocratique (Ndi), le
directeur Afrique dudit institut, Christopher Fomunyoh a insisté sur les
conséquences d’élections mal organisées.
« Les élections mal organisées
sont sources de conflits », a-t-il déclaré à l’ouverture de l’atelier sur «
l’observation citoyenne de l’enregistrement biométrique des électeurs. » Qui se
tient du 4 au 6 mars prochain, à
Abidjan-Plateau.
Cet atelier sera suivi d’une
rencontre-débat, le samedi 8 mars autour du rapport international d’évaluation
des préparatifs de la présidentielle de 2015 en Côte d’Ivoire.
Au sortir de ses rencontres,
M. Fomunyoh a souhaité que les participants issus des organisations de la
société civile, en tirent profit pour être encore plus performants. Ce, sur les
« chantiers des élections crédibles, apaisées et démocratiques. Toute chose qui
permettra, selon lui, aux « pays africains de poursuivre leur développement en
paix. »
Pour sa part, Mme Cheryl
Sim, ministre-conseiller, à l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, a
également insisté sur l’importance de la tenue d’élections transparentes.
« Des élections
transparentes, jugées libres et équitables par les citoyens d’un pays est la
pierre angulaire de la démocratie », a-t-elle souligné. Pour le cas spécifique
de la Côte d’Ivoire, elle a indiqué que si cela est fait, cela va « démontrer
au monde » que le pays aura tourné définitivement le dos aux conflits
post-électoraux. Ce sera la preuve, a-t-elle poursuivi, que les leaders
politiques ivoiriens restent désormais attachés aux idéaux démocratiques.
Aux leaders de la société
civile, elle dira: « vous avez un rôle important à jouer avant et après le
cycle électoral actuel. »
CHEICKNA
D. Salif
In fratmat.info
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