Les jeunes de la commune d’Anyama regroupés au sein d’une coalition ont protesté, ce mardi 23 octobre devant la mairie de ladite commune. Ils entendaient ainsi exprimer leur ras le bol suite au retrait de leur commune de la plateforme de service (Pfs) financé dans le cadre du programme d’appui post-crise (Papc).
Tôt dans la matinée, ces jeunes gens ont obstrué l’accès à la mairie aux cris de « on veut l’argent de nos projets ». Vêtus en chasubles sur lesquels l’on pouvait lire Papc, ils ont expliqué que c’est faute du payement d’une caution de 10 millions de FCFA, que leur commune a été retirée de la plate forme de service. Conséquence immédiate : ils perdent le bénéfice des équipements financés par le projet Papc et surtout la prise en charge des jeunes d’Anyama dans le cadre des projets d’insertion de la Pfs.
C’est pour toutes ces raisons que les jeunes d’Anyama ont durcit le ton jusqu’à vouloir faire fermer la mairie.
Les forces de l’ordre déployées sur place ont engagé d’abord des pourparlers avec les manifestants. Toute chose qui a abouti ensuite à la médiation du sous préfet d’Anyama Mme Gnabro née Lobli Zihon Nicole.
Ainsi, une délégation des manifestants conduite par le président de la coalition, M. Diarrassouba Yaya a engagé des discussions sous les auspices de Mme la sous-préfet. Le député d’Anyama, M. Ouattara Siaka, le maire M. Akouandi Appia Georges, le commissaire de police d’Anyama, le commandant de brigade de la gendarmerie et le Lieutenant Diomandé Losseni, commandant des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) de la zone d’Anyama ont pris part à cette rencontre pour trouver une solution à la grogne des jeunes.
Au sortir des échanges avec le sous-préfet, le maire d’Anyama a pris l’engagement de payer les 10 millions de F CFA, d’ici le mardi 30 octobre 2012, représentant la cote part de sa commune pour son intégration dans la plate forme de service.
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