Le président du Conseil
supérieur des imams (Cosim), Son Eminence Boikary Fofana a saisi la célébration
de l’Aid El Kébir, vendredi 26 octobre, pour appeler les ivoiriens « à s’affranchir de toute forme de violence ».
« De
violence en violences, on finira par s’auto-détruire et, en fin de compte, on
offrira à nos enfants un piètre visage
de la Côte d’Ivoire. Ce sera dommage. Il est encore temps que chacun
ressaisisse », a déclaré le guide de la communauté
musulmane.
Dans son sermon, Cheick
Fofana a exhorté les ivoiriens à prendre conscience de l’importante et du rôle
des valeurs morales et spirituelles. Ces
valeurs, à l’en croire devrait être enseigné dans la famille. Car, selon lui, de
la cohésion familiale se construit la cohésion de la nation. « Aucune nation ne peut être construite
et consolidée sans valeurs morales et spirituelles », a-t-il insisté.
Cependant, il note que « force est
de reconnaitre qu’en Côte d’Ivoire,
notre problème est lié à la perte des vertus que sont l’amour, l’honnêteté, le
sens de la responsabilité, la solidarité, la justice sociale, l’équité, le sens
élevé du devoir, la vérité, la confiance, la fraternité, la solidarité, le don
de soi, etc. »
Selon lui, on ne peut donc
pas atteindre la réconciliation dans l’immoralité. Poursuivant, il a prévenu
que si les valeurs morales s’affaiblissent,
c’est la dislocation du tissu social. Pire, la fin du rêve d’une véritable
cohésion sociale.
Mais auparavant, il
faut signaler que le leader de la communauté musulmane a rappelé au début de
son adresse les fondements de l’Aid El Kébir qui est l’histoire de l’acte de
soumission et de dévotion d’Abraham à
Dieu.
CHEICKNA D. Salif
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