Le Ministre d'Etat, Arsène Bongnessan Yé |
Le Ministre d’Etat
chargé des relations avec le parlement et des réformes politiques du
Burkina-Faso, le Dr Arsène Bongnessan Yé, a indiqué ce samedi 6 octobre, à
Abidjan que la démocratie n’est pas une destination mais un voyage permanent
qui tient compte du contexte de chaque pays.
En mission à Abidjan,
il a annoncé à la forte communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire, les
grandes reformes administratives et politiques engagées par le président Blaise
Compaoré. Il s’agit entre autres de redéfinir les rapports entre les pouvoirs
exécutif, législatif et judiciaire. Concernant le statut du Chef de l’Etat, son âge doit varier entre
35 ans et 75 ans âge limite.
Une amnistie générale a
été prise pour couvrir les actes des chefs d’Etat qui se sont succédés à la tête
du pays de 1960 jusqu’à Blaise Compaoré, a souligné le Ministre d’Etat.
Désormais, au Burkina Faso, le parlement devra donner son avis sur le choix de
la personnalité pressentie par le président pour être premier ministre.
En
cas d’avis
défavorable, le Chef de l’Etat devra proposer une autre personnalité.
Également, pour les nominations au grand poste de responsabilité, le
président
devra désormais demander l’avis des députés.
En ce qui concerne le
pouvoir législatif, le Dr Arsène Bongnessan a annoncé la création d’une deuxième
chambre, le sénat où les burkinabé de l’extérieur auront des représentants.
Dans les nouvelles reformes, il a souligné que le pouvoir des magistrats a été
renforcé. Désormais, le président de la cour d’appel sera le vice président du
conseil supérieur de la magistrature. Et le choix du président du conseil
constitutionnel reviendra aux membres de cette institution.
S'agissant
de l'article 37 de la constitution, relatif à la limitation des
mandats, il a indiqué qu'aucun consensus n'a été trouvé sur la
modification de cet article. Qui pour le moment reste en l'état.
Se prononçant sur l'article 37 de la constitution relatif, à la
limitation des mandats, il a indiqué
Ces
réformes visent,
selon lui, à étendre le débat démocratique et faire en sorte que les
citoyens burkinabé se sentent concernés par tout ce qui touche à la politique de leur pays. C’est pourquoi,
les députés burkinabé ont donc décidé de constitutionnaliser la chefferie
traditionnelle, la création d’un observatoire national de prévention des
conflits.
Après Abidjan, le ministre
d’Etat burkinabé se rendra à Yamoussoukro et à Bouaké dans le cadre de sa
mission d’explication.
CHEICKNA D. Salif
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